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Juillet 2024
À la fin du premier semestre de 2024, les marchés boursiers se sont orientés à la hausse, car l’inflation a diminué et l’économie mondiale continue de faire preuve d’une remarquable résilience. Depuis le début de l’année, le rendement total du S&P 500 a été de 19,6 % (en dollars canadiens), tandis que le S&P/TSX a progressé de 6,1 %, le MSCI EAEO de 9,3% et le MSCI Marchés émergents de 11,5 %.
Depuis le début de l’année, à l’exception notable de la Réserve fédérale américaine, plus de 30 banques centrales ont réduit leurs taux et sont passées à une politique monétaire plus souple dans un contexte de modération des tensions inflationnistes. Comme nous l’avons indiqué dans nos Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers de juillet, la baisse de l’inflation a tendance à stimuler la valorisation des actions, ce qui a contribué à la bonne performance des marchés depuis le début de l’année.
Cependant, dans certains secteurs du marché boursier, les valorisations ont atteint des niveaux extrêmes. L’enthousiasme entourant l’intelligence artificielle (IA) et son potentiel de transformation dans divers secteurs a concentré l’attention des investisseurs sur les géants de la technologie – Apple, Microsoft, Alphabet, Amazon, Nvidia, Meta et Tesla – appelés collectivement les « Sept Magnifiques ». En effet, la capitalisation boursière de Nvidia a tellement augmenté qu’elle est aujourd’hui plus importante que l’économie de plusieurs pays, dont le Canada, le Brésil et l’Italie.
En outre, les Sept Magnifiques ont contribué à plus de 60 % des gains du S&P 500 depuis le début de l’année, représentent 31 % de l’indice et affichent un ratio cours/bénéfice moyen pondéré élevé de 38,8 fois. Les marchés émergents ont connu une évolution similaire. Notamment, Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, le plus grand fabricant de puces sous contrat au monde pour des entreprises technologiques de premier plan comme Nvidia, Apple et Intel, a été à l’origine de près de la moitié des gains de l’indice MSCI Marchés émergents depuis le début de l’année. Par ailleurs, Tencent, un important conglomérat chinois impliqué dans le commerce électronique, l’infonuagique, le divertissement et les services Internet, a représenté 15 % du rendement du cours de l’indice de référence des marchés émergents depuis le début de l’année, malgré les tensions géopolitiques et les défis réglementaires dans le secteur chinois des technologies de l’information. Ces tendances, présentes à la fois sur les marchés développés et les marchés émergents, soulignent l’influence significative qu’un petit groupe d’entreprises technologiques continue d’exercer sur les rendements du marché, et mettent en évidence la nécessité pour les investisseurs de considérer avec prudence le risque de concentration dans leurs portefeuilles et d’assurer une diversification efficace.
Le ratio cours/bénéfice prévisionnel de l’indice S&P 500 Croissance a dépassé sa moyenne sur dix ans de 23,0 fois le ratio cours/bénéfice prévisionnel. De son côté, l’indice S&P 500 Valeur reste attrayant et se situe aux alentours de sa moyenne sur dix ans de 16,6 fois (graphique 1). À la fin du mois de juin, l’indice S&P 500 Croissance se négociait à 30,1 fois le bénéfice prévisionnel, soit près du double de l’indice S&P 500 Valeur, qui se situe actuellement à 16,9 fois. Nous ne pensons pas que les actions dans leur ensemble soient chères et il reste toujours des opportunités pour les investisseurs sensibles aux prix et ayant un horizon plus long, malgré les récents sommets atteints par les marchés.
En tant que gestionnaires discrétionnaires actifs, nous nous appliquons à construire des portefeuilles bien diversifiés de sociétés attrayantes, tout en évitant une concentration excessive sur un certain groupe de sociétés ou de secteurs. Cette stratégie s’est avérée protectrice contre les bulles d’actifs et la surévaluation. Notre équipe des placements a été en mesure de générer de solides rendements absolus élevés dans nos portefeuilles d’actions, tout en limitant prudemment les risques excessifs. Le portefeuille d’actions globales Letko Brosseau a dégagé un rendement de 14,1 % au cours des douze derniers mois (à la fin du mois de juin) et se négocie à seulement 12,6 fois les bénéfices prévus, tout en offrant un rendement en dividendes de 3,4 %. Notre stratégie de répartition de l’actif n’a pas changé. Nous sommes confiants que nos portefeuilles d’actions continueront de surclasser les liquidités et les obligations à moyen terme.
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