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Avril 2024
Les marchés boursiers ont dégagé des rendements positifs au premier trimestre de 2024, dopés notamment par le ralentissement de l’inflation et les anticipations de baisse des taux. Comme nous nous y attendions, les prévisions de repli économique ne se sont pas matérialisées, et la probabilité d’atterrissage en douceur s’est plutôt renforcée au cours des derniers trimestres. Les perspectives économiques pour l’année à venir varient d’un pays et d’une région à l’autre, mais dans l’ensemble, elles sont favorables à l’échelle mondiale. Un exposé détaillé de nos prévisions économiques mondiales est présenté dans le numéro d’avril de nos Perspectives sur la conjoncture économique et les marchés financiers. Malgré les sommets atteints par le S&P 500 et le S&P/TSX en mars, notre stratégie de répartition de l’actif demeure la même. Nous sommes confiants que nos portefeuilles d’actions continueront de surclasser à moyen terme les liquidités et les obligations.
Notre stratégie de placement s’articule autour de deux principes fondamentaux : mettre l’accent sur les sociétés sous-évaluées et sur celles qui possèdent un fort potentiel de croissance. En tant que gestionnaires actifs, nous ajustons régulièrement notre portefeuille pour adhérer à cette stratégie, en réinvestissant les profits dans de nouvelles occasions pour maintenir une diversification et des valorisations attrayantes. Par conséquent, nos portefeuilles se négocient typiquement bien en deçà des indices mondiaux pondérés par la capitalisation boursière, qui peuvent devenir chers et excessivement concentrés. En effet, à la fin de mars, les « Sept Magnifiques » constituaient 29,1 % du S&P 500 et se négociaient à un multiple moyen pondéré de 21,8 fois les bénéfices estimatifs de 2024. Cette combinaison de concentration et de valorisations démesurées nécessite selon nous un certain degré de prudence.
Même si nous veillons à éviter de surpayer, notre équipe de placement recherche activement des occasions de croissance se négociant à prix raisonnable. Comme nous le soulignons dans Le point sur les portefeuilles de mars 2024, il est possible de dégager une croissance durable en investissant dans des chefs de file affichant de faibles multiples, ce qui réduit efficacement l’exposition au risque.
Le graphique 1 illustre que le ratio cours/bénéfice prévisionnel de l’indice S&P 500 Croissance dépasse sa moyenne historique, tandis que l’indice S&P 500 Valeur continue d’afficher une valorisation raisonnable qui cadre davantage avec la fourchette historique de notre portefeuille d’actions. À notre avis, ce degré de différenciation – les valorisations sont élevées dans certains segments importants du marché, mais pas uniformément onéreuses – crée un contexte favorable pour les investisseurs sensibles aux cours qui ont un horizon à long terme. Par conséquent, malgré les récents sommets du marché, nous continuons de trouver de nombreuses occasions de placement à prix raisonnable.
Les sociétés dont nous détenons les titres témoignent de notre philosophie de placement et illustrent les principes au cœur de notre stratégie de placement : repérer les sociétés sous-évaluées possédant un potentiel de croissance appréciable et de solides fondamentaux. Les exemples suivants montrent notre engagement à équilibrer la valeur et la croissance dans toutes les conditions de marché :
Les sociétés qui affichent des multiples de valorisation élevés s’appuient sur des prévisions de croissance des bénéfices très ambitieuses à long terme. Elles sont vulnérables aux replis des cours boursiers si la croissance réelle est inférieure aux attentes. Notre stratégie d’atténuation des risques consiste à éviter ces sociétés et à nous concentrer sur les trois à cinq prochaines années lorsque nous évaluons les perspectives de croissance d’une société, plutôt que sur les projections à plus long terme. Notre portefeuille d’actions se négocie à 12,6 fois les bénéfices prévus et offre un taux de dividende de 3,3 %. D’après les données de FactSet, nos portefeuilles d’actions devraient aussi dégager une croissance des bénéfices supérieure à celle de leurs indices respectifs. Nous sommes confiants que cette stratégie de placement rigoureuse contribuera à la préservation et à la croissance de votre capital.
Par ailleurs, nous poursuivons activement notre campagne Investir au Canada, qui vise à ouvrir le dialogue au sujet d’une tendance inquiétante : la diminution des investissements des plus grandes caisses de retraite canadiennes dans les sociétés du pays et son impact sur l’économie. Le mois dernier, une lettre ouverte signée par plus de 90 chefs d’entreprises canadiens a été envoyée à la ministre des Finances du pays et à ses homologues provinciaux afin d’insister sur la nécessité d’agir face à ce déclin. Cette lettre a reçu beaucoup d’attention et déclenché un important débat dans l’ensemble du pays. Nous sommes heureux de voir cette conversation constructive s’amorcer et vous invitons à regarder l’intervention de Daniel Brosseau, président de Letko Brosseau, sur BNN. Depuis un siècle, le marché boursier canadien est un des meilleurs endroits où investir du point de vue du rapport risque/rendement. Les caisses de retraite, qui représentent la plus importante réserve de capitaux à long terme du pays, devraient en tenir compte. Pour en savoir plus sur cette campagne, nous vous encourageons à lire Investir au Canada : lettre à nos clients.
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