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Après avoir subi de lourdes pertes au début du mois d’août, les indices boursiers mondiaux ont fortement rebondi. Depuis le début de l’année, le S&P 500 a grimpé de 22,2 % (rendement global en dollars canadiens), tandis que le S&P/TSX a progressé de 13,7 %, le MSCI Tous les pays du monde de 18,5 %, le MSCI EAEO de 14,4 % et le MSCI Marchés émergents de 12,0 %. Les événements du dernier mois montrent qu’il est risqué pour les investisseurs de tenter d’anticiper les fluctuations à court terme du marché. Les effets toujours palpables des politiques monétaires restrictives, combinés aux données économiques mitigées et à la perspective des élections américaines, pourraient continuer d’alimenter la volatilité.
Les craintes de récession aux États-Unis ont contribué à provoquer de forts dégagements sur les marchés boursiers au début du mois d’août, les investisseurs se montrant de plus en plus préoccupés par l’essoufflement de l’activité sur le marché du travail. La décision de la Réserve fédérale des États-Unis de maintenir son taux directeur à son niveau le plus élevé depuis 23 ans a alimenté les spéculations selon lesquelles la banque centrale attend trop longtemps pour abaisser ses taux. Cette situation a été aggravée par le dénouement des opérations de portage financées par le yen (stratégie consistant à emprunter en yens à bas taux d’intérêt pour réinvestir dans des actifs à rendement plus élevé ailleurs) provoqué par le relèvement des taux d’intérêt japonais et l’appréciation du yen. Ce revirement a exercé une pression intense sur les marchés boursiers mondiaux en entraînant la liquidation rapide des placements financés en yens.
Les actions mondiales ont depuis rebondi et effacé la majeure partie de leurs pertes du début du mois d’août. Ce rebond s’est produit après la publication de données meilleures que prévues aux États-Unis. Notamment, les ventes au détail ont été supérieures aux attentes, les inscriptions au chômage ont diminué et le taux d’inflation global a été inférieur à 3 %.
Depuis le début de l’année, nous avons prudemment réduit notre exposition à plusieurs placements qui, selon nous, avaient atteint leur pleine valeur intrinsèque, ce qui a augmenté la pondération en liquidités de nos portefeuilles. Nous restons à l’affût des occasions de réinvestir ces capitaux. Étant donné le risque de volatilité persistante, nous continuons de privilégier les sociétés de qualité dotées de bilans robustes et profitant de sources de revenus récurrents et en croissance.
Nous affirmions depuis longtemps que l’économie mondiale subirait d’importants ajustements après deux années de resserrement monétaire. Selon notre interprétation des récentes données économiques, l’activité ralentit conformément à nos projections. Le marché du travail s’affaiblit progressivement, l’inflation se rapproche des niveaux cibles et la croissance économique continue de décélérer tout en demeurant positive. Tout en nous attendant à ce que l’économie mondiale affronte une période d’ajustement difficile au cours des prochains mois, nous ne croyons pas qu’un scénario indûment pessimiste soit sur le point de se réaliser. Actuellement, nos portefeuilles d’actions présentent une bonne diversification sectorielle et géographique, une valorisation intéressante de 13,2 fois les bénéfices de 2024 et un taux de dividende attrayant de 3,3 %. Nous croyons que notre patience face à la volatilité sera récompensée à moyen terme.
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